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POURQUOI LA MÉDIATION FAMILIALE EST UNE SOLUTION POUR LA GARDE ALTERNÉE ?

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Définition et objectifs de la médiation familiale

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Définition et objectifs de la médiation familiale :

Favoriser la communication et résoudre les conflits
La médiation familiale est un processus structuré visant à rétablir la communication entre les membres d'une famille en conflit. Pilotée par un médiateur familial diplômé d’État, elle offre un cadre neutre et confidentiel pour permettre aux parties concernées d’exprimer leurs points de vue et de co-construire des solutions adaptées à leur situation.

L'objectif principal de la médiation familiale est de résoudre les différends de manière amiable, sans avoir recours à des procédures judiciaires prolongées et coûteuses. En favorisant une meilleure compréhension mutuelle, la médiation aide les membres d'une famille à prendre des décisions concertées, notamment dans des situations délicates comme les séparations, les gardes d’enfants, ou les questions liées à la répartition des responsabilités familiales.

Elle contribue également à préserver les relations familiales en minimisant les tensions et en instaurant un climat de dialogue respectueux, essentiel pour bâtir des accords durables.

Public concerné

Public concerné : Couples séparés, enfants, familles élargies
La médiation familiale s'adresse aux couples séparés, à leurs enfants et aux familles élargies qui souhaitent trouver des solutions apaisées aux conflits familiaux. Elle offre un espace neutre et sécurisé pour dialoguer et construire des accords respectant les besoins de chacun, notamment ceux des enfants.

Les couples peuvent spontanément solliciter un médiateur familial diplômé d'État ou être orientés par un juge dans le cadre d'une procédure judiciaire. Dans tous les cas, la médiation familiale permet d'aborder des sujets complexes, tels que l'organisation de la garde des enfants, les questions financières ou les relations avec la famille élargie. À l’issue de ce processus, les accords trouvés peuvent être soumis au juge aux affaires familiales pour validation.

Ce cadre structuré et bienveillant favorise une communication plus sereine, offrant ainsi aux familles une alternative constructive aux démarches contentieuses.

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Aspects pratiques

Aspects pratiques : Coût, durée, modalités de mise en œuvre
La médiation familiale est une démarche accessible, structurée et conçue pour s'adapter à chaque situation. Voici les principaux aspects pratiques à considérer :

Coût : Les frais de médiation familiale varient en fonction des revenus des parties. Une participation financière proportionnée est demandée, ce qui garantit une accessibilité pour tous. Certaines médiations peuvent être partiellement ou totalement prises en charge, selon le cadre juridique ou les subventions disponibles.

Durée : Une séance de médiation familiale dure généralement entre 1h30 et 2 heures. Le nombre total de séances dépend de la complexité des situations et des besoins des participants, mais un cycle complet de médiation est souvent réalisé en 2 à 6 séances.

Modalités de mise en œuvre : Plusieurs options s'offrent aux parties intéressées :

Démarche individuelle : Il est possible de prendre contact directement avec un médiateur familial diplômé d’État pour initier le processus.


Recommandation par un juge : Le juge aux affaires familiales peut demander aux parties de s’informer sur la médiation familiale ou même ordonner une médiation, sous réserve de l’accord des parties.


À l’initiative des parties : Avant toute audience, les personnes concernées peuvent solliciter un entretien auprès d’un médiateur pour explorer cette voie.
La médiation se termine par des décisions ou accords pouvant être soumis au juge aux affaires familiales pour validation.

Lien avec la garde alternée

Lien avec la garde alternée : Organisation, conflits, implications juridiques
La garde alternée soulève des questions complexes, tant sur le plan organisationnel que juridique. L’établissement d’un cadre clair est essentiel pour garantir un équilibre entre les besoins de l’enfant et les contraintes des parents. La médiation familiale peut jouer un rôle clé pour prévenir ou résoudre les conflits.

Organisation pratique : La garde alternée nécessite une coordination précise. Les parents doivent s’entendre sur les calendriers, les lieux de résidence et la gestion des activités quotidiennes de l’enfant. Ces arrangements doivent être souples mais structurés, permettant à l’enfant de maintenir une routine stable.

Gestion des conflits : En cas de désaccord, le recours à un médiateur familial peut faciliter le dialogue. Le médiateur, diplômé d’État, accompagne les parents dans l’élaboration de solutions adaptées à leur situation. Le juge peut également recommander ou imposer une médiation pour encourager une résolution amiable avant de statuer.

Implications juridiques : Les décisions prises en médiation peuvent être présentées au juge aux affaires familiales, qui veille à leur conformité avec l’intérêt supérieur de l’enfant. En l’absence d’accord, le juge arbitre en s’appuyant sur les informations fournies et les propositions des parents.

En s’appuyant sur la médiation et un cadre juridique précis, les familles peuvent aborder la garde alternée de manière constructive, en limitant les tensions et en priorisant le bien-être de l’enfant.

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Recours volontaire ou imposé

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Recours volontaire ou imposé : Notamment dans le cadre judiciaire
Dans le cadre d’une démarche de médiation familiale, le recours peut être soit volontaire, soit imposé par une décision judiciaire. En effet, vous avez la possibilité de prendre l’initiative de contacter directement un médiateur familial diplômé d’État. Cette approche volontaire permet d’anticiper ou de résoudre un conflit avant même qu’il n’atteigne une dimension juridique formelle.

Dans un contexte judiciaire, avant une audience, vous pouvez également choisir de consulter un médiateur familial pour explorer cette voie. Cependant, le juge a également la faculté d’intervenir directement : il peut demander aux parties de s’informer sur la médiation familiale en participant à un entretien dédié, ou, avec l’accord des personnes concernées, ordonner une médiation familiale lors de l’audience.

Quelle que soit la voie empruntée, la médiation familiale offre un espace de dialogue structuré pour parvenir à des accords. Ces accords, une fois formalisés, peuvent être présentés au juge aux affaires familiales, garantissant ainsi une solution respectant les besoins de chaque partie.

Rôle du médiateur

Rôle du Médiateur : Neutralité et Confidentialité
Le rôle du médiateur familial repose sur deux principes fondamentaux : la neutralité et la confidentialité. En tant que professionnel formé et diplômé d’État, le médiateur agit comme un tiers impartial, garantissant un environnement d’échange équitable et respectueux pour toutes les parties. Sa mission principale est de faciliter le dialogue, sans jamais prendre parti ni imposer de solution, afin de permettre aux individus de trouver des accords mutuellement satisfaisants.

La confidentialité est au cœur de la médiation familiale : toutes les discussions tenues dans ce cadre restent strictement privées. Cette règle protège la confiance entre les participants et favorise une expression libre et sincère. Grâce à cette approche, le médiateur contribue à instaurer un climat de sérénité propice à la recherche de solutions durables, dans le respect des valeurs et des intérêts de chacun.

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Financement et accessibilité

Financement et accessibilité : Aides financières, organismes agréés
Chez CMFR, nous comprenons que la médiation familiale peut représenter un investissement important. C’est pourquoi plusieurs dispositifs d’aide financière sont mis en place pour en faciliter l’accès. Grâce aux subventions de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales), les coûts de la médiation peuvent être partiellement ou totalement pris en charge en fonction de votre situation. De plus, nos médiateurs familiaux diplômés d'État travaillent en collaboration avec des organismes agréés pour garantir un accompagnement de qualité à des tarifs accessibles.

Les bénéficiaires peuvent également se rapprocher de leur juge aux affaires familiales pour obtenir des informations sur les démarches à suivre. Ce dernier peut orienter vers une médiation familiale et, dans certains cas, proposer un entretien d'information préalable pour mieux comprendre les avantages de cette démarche. Ces initiatives assurent une médiation accessible, adaptée aux besoins de chaque famille.

FAQ

  • Comment se déroule concrètement une session de médiation pour la garde partagée ? Est-ce que les enfants participent parfois aux discussions ?
    Une session de médiation familiale pour la garde partagée débute par une rencontre avec le médiateur familial, diplômé d’État, qui guide les échanges dans un cadre confidentiel et impartial. L’objectif est de permettre aux parents de dialoguer librement, d’exprimer leurs besoins et de trouver un terrain d’entente sur l’organisation de la garde des enfants. Concernant la participation des enfants, cela est possible, mais uniquement dans des cas spécifiques et avec l’accord des deux parents. Cette démarche, appelée « médiation avec parole d’enfant », se fait de manière encadrée et toujours dans l’intérêt de l’enfant. Le médiateur veille à ce que l’enfant puisse s’exprimer librement, sans subir de pression, et contribue à éclairer les décisions des parents.
  • Étant donné nos contraintes professionnelles, est-il possible d’organiser des sessions de médiation en soirée ou pendant le week-end ?
    Oui, des aménagements sont possibles pour répondre aux contraintes professionnelles des participants. Les médiateurs familiaux comprennent les impératifs liés aux emplois du temps et peuvent, dans la mesure du possible, organiser des sessions en soirée ou le week-end. Ces dispositions visent à garantir une participation sereine et optimale des parties à la médiation. Il est conseillé d’en discuter directement avec le médiateur pour convenir d’un horaire adapté à toutes les parties.
  • Est-ce que la médiation permet d’aborder les questions financières, comme la répartition des frais pour les activités extrascolaires ou les dépenses imprévues liées aux enfants ?
    Oui, la médiation familiale est tout à fait adaptée pour aborder les questions financières relatives aux enfants. Elle permet d’ouvrir un espace de dialogue serein, encadré par un médiateur diplômé d’État, où les parents peuvent discuter de sujets tels que la répartition des frais pour les activités extrascolaires ou les dépenses imprévues. L’objectif est d’aider les parties à trouver des solutions équilibrées et acceptables pour chacun, tout en favorisant une co-parentalité harmonieuse.
  • Aidez-vous à planifier la répartition des vacances scolaires de façon équitable, en prenant en compte les préférences et obligations de chacun ?
    Absolument. La médiation familiale offre un cadre idéal pour organiser la répartition des vacances scolaires. En présence d’un médiateur impartial, les parents peuvent exprimer leurs préférences et obligations respectives afin de parvenir à une planification équitable et adaptée aux besoins de la famille. Cette démarche vise à favoriser la coopération et à réduire les tensions, tout en assurant le bien-être des enfants.
  • Est-ce qu’un accord écrit est fourni à la fin des sessions de médiation pour clarifier ce qui a été convenu ? Cet accord a-t-il une valeur légale ?
    À l’issue des sessions de médiation familiale, les décisions ou accords trouvés ensemble peuvent être formalisés sous forme d’un écrit. Cet accord, rédigé avec l’aide du médiateur familial, vise à clarifier les engagements pris par les parties. En fonction des besoins, cet accord peut être présenté au juge aux affaires familiales, qui pourra l’homologuer. Une fois homologué, cet écrit acquiert une valeur légale et devient juridiquement contraignant.
  • Comment gérez-vous les situations où les tensions sont très élevées entre les parents ? Y a-t-il un protocole en cas de désaccord persistant ?
    Lorsque les tensions sont particulièrement élevées entre les parents, le médiateur familial joue un rôle clé en instaurant un cadre apaisé et sécurisé, propice au dialogue. Le médiateur, diplômé d’État, utilise des techniques spécifiques d’écoute active et de reformulation pour favoriser la compréhension mutuelle. En cas de désaccord persistant, le médiateur explore les points de blocage et accompagne les parties pour identifier des solutions constructives. Si aucun accord n’est trouvé, les parties conservent la possibilité de présenter leurs points de vue devant le juge aux affaires familiales. Le rôle du médiateur reste alors d’assurer que chaque étape a été menée dans un climat respectueux et transparent.
  • Si l’un des parents refuse de participer, est-il quand même possible de débuter une médiation avec un seul parent pour avancer sur certaines questions ?
    Oui, il est tout à fait possible de débuter une médiation avec un seul parent. Cette démarche peut permettre d’aborder certaines questions importantes et de préparer des propositions qui seront, par la suite, présentées à l’autre parent dans un cadre respectueux. Cela peut également être une opportunité pour clarifier les attentes, structurer les priorités et amorcer un dialogue progressif. Cependant, l’objectif final reste de parvenir à une médiation impliquant les deux parties, afin de favoriser des accords communs et durables.
  • Quels sont les coûts associés à vos services de médiation ? Existe-t-il des dispositifs d’aide ou des subventions pour les familles à revenus modestes ?
    Les coûts des services de médiation varient en fonction de la situation de chaque famille. Toutefois, des dispositifs d’aide financière existent pour les familles à revenus modestes. Selon les cas, ces aides peuvent couvrir une partie ou la totalité des frais liés à la médiation. Il est recommandé de contacter directement le service de médiation pour obtenir des informations précises sur les barèmes applicables et les éventuelles subventions disponibles.

CENTRE DE
MEDIATION FAMILIALE
DE LA REINE

Sortir du conflit ensemble

CMFR
137, avenue du Général Leclerc
92 340 Bourg-la-Reine

06.63.11.37.74

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